Taimyo in these Times

Taimyo in these Times

by Stephen Billias

The coronavirus has been a terrible crisis for our times. It has affected my family directly. My first cousin Stephen Antonakos, a New York City musician who went by Homeboy Steve, passed away from it about a month ago. A sweet, funny, talented, energetic guy, he was at all the family gatherings. He will be missed. Here’s a link to his website, which hasn’t been updated since his death:

http://www.homeboysteve.com/homeboysteve.com/Home.html

Thousands are dying. Millions are out of work. The country and the world face an uncertain future. It’s possible that a full economic Depression lies ahead, with more homelessness and hunger than ever before, and perhaps even civil unrest.

And yet, some good has come out of this time also. People are seeking connectedness in their isolation. The world’s air and water have cleared up somewhat due to reduced industrial output of polluting chemicals. There has been less crime, and more kindness between strangers. Can we find a way to continue and extend these positive results when and if the virus recedes? I hope so. 

The poem below is not a haiku. Though it follows the traditional three-line, 5-7-5 syllable format, it lacks a kigo (“season word”) that is a standard element of Japanese haiku, such as a reference to cherry blossoms in spring or leaves turning in fall.

It’s not a haiku. It’s a distillation of what I’ve been feeling as I do Taimyo kata almost daily to French General Instructor Pierre Quettier’s Shintaido radio channel gorei. Each evening at 5:00 p.m. Eastern time I join a group that varies in size, and we do Taimyo together at the same time. In some ways this daily practice is an outgrowth of Master Instructor Ito sensei’s Taimyo network. It aspires to the same idea of people doing the kata simultaneously all over the world, to heal the world. For me, it has had a strong calming and centering effect. As Pierre says very poetically in his gorei: “Stand your ground between Heaven and Earth.” 

Here’s what I wrote last night after finishing Taimyo kata:
Oneness, nothingness
Ki-ichi-i, muso-i
Full or empty. Same.


Taimyo dans ces Temps

Taimyo dans ces Temps

par Stephen Billias

Le coronavirus est une terrible crise de notre époque. Cela a affecté directement ma famille. Mon cousin germain Stephen Antonakos, un musicien de New York, alias Homeboy Steve, en est décédé il y a environ un mois. Un gars doux, drôle, talentueux, énergique, il était de tous les rassemblements de famille. Il nous manquera. Voici un lien vers son site Web, qui n’a pas été mis à jour depuis sa mort:

http://www.homeboysteve.com/homeboysteve.com/Home.html

Des milliers meurent. Des millions sont au chômage. Le pays et le monde sont confrontés à un avenir incertain. Il est possible qu’une dépression économique complète survienne, avec plus d’itinérance et de faim que jamais auparavant, et peut-être même des troubles civils.

Et pourtant, un peu de bien est sorti de ce temps aussi. Les gens cherchent la connectivité dans leur isolement. L’air et l’eau du monde se sont quelque peu éclaircis en raison de la baisse de la production industrielle de produits chimiques polluants. Il y a eu moins de crimes et plus de bonté entre les étrangers. Pouvons-nous trouver un moyen de continuer et d’étendre ces résultats positifs alors que le virus reculera ? Je l’espère.

Le poème ci-dessous n’est pas un haïku. Bien qu’il suive le format traditionnel de trois lignes, 5-7-5 syllabe, il manque un kigo (“mot de saison”) qui est un élément standard du haïku japonais, comme une référence aux cerisiers en fleurs au printemps ou les feuilles tournant à l’automne.

Ce n’est pas un haïku. C’est une distillation de ce que j’ai ressenti en pratiquant Taimyo kata presque tous les jours sur la chaîne de radio Shintaido de l’instructeur général Pierre Quettier. Tous les soirs à 17 h Heure de l’Est, je rejoins un groupe qui varie en taille, et nous faisons Taimyo ensemble en même temps. D’une certaine manière, cette pratique quotidienne est une excroissance du réseau Taimyo du Maître Instructeur Ito sensei. Il aspire à la même idée, celle que si plusieurs personnes font le kata simultanément partout dans le monde, cela pour guérir le monde. Pour moi, il a eu un fort effet calmant et centralisant. Comme Pierre le dit très poétiquement dans son gorei : «Tenez votre posture entre le Ciel et la Terre.»

Voici ce que j’ai écrit la nuit dernière après avoir terminé Taimyo kata:
Unifiié, néant
Ki-ichi-i, muso-i
Plein ou vide. Même.